:Un label et un état d’esprit durable

L’école Jules-Ferry est labellisée Eco-Ecole depuis deux ans. Le groupe scolaire Pierre-de-Coubertin vient d’adhérer au dispositif. Leur particularité : un travail de fond sur la thématique du développement durable.

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L’école Jules-Ferry est labellisée Eco-Ecole depuis deux ans. Le groupe scolaire Pierre-de-Coubertin vient d’adhérer au dispositif. Leur particularité : un travail de fond sur la thématique du développement durable. 

A l’école Jules Ferry, le développement durable est bien plus qu’un projet pédagogique. C’est un état d’esprit. Et l’on n’a pas attendu de recevoir le label Eco-Ecole pour lancer tous azimuts des programmes en lien avec ses trois piliers : environnement, économie, social.
L’histoire commence en avril 2008. « L’idée de travailler sur le thème du développement durable était dans l’air depuis un certain temps, explique Michel Servant, directeur de l’école. Par la volonté des parents d’élèves, nous avons mis en place un Pédibus. »
Dès la rentrée 2008-2009, l’équipe pédagogique inscrit le développement durable à son projet d’école et diagnostique les axes sur lesquels elle est présente et ceux où elle ne l’est pas. « Sur le pilier environnemental, on a fait un gros travail sur les déchets, le tri, la biodiversité. L’axe économique implique plus l’équipe enseignante avec une charte destinée aux adultes. » Lesquels impriment recto-verso, recyclent le papier, récupèrent le marc de café...
L’école Jules Ferry travaille également beaucoup sur le pilier social du développement durable, trop souvent réduit à son axe environnemental. Elle mène depuis longtemps des actions de solidarité avec le Sénégal et le Togo, avec l’association ELA de Zidane  qui lutte contre les leucodystrophies ou avec celle des paralysés de France (APF). « On a un programme de prévention de la maltraitance, des abus sexuels, on travaille beaucoup en classes coopératives appliquées au sein de l’OCCE (office central de coopération à l’école) qui implique les élèves dans la vie de l’école et dans les projets. Ce pilier social nous parait déterminant, je pense que les élèves ont besoin de travailler ça pour être plus disponibles, plus réceptifs à certains apprentissages. »

Pierre-de-Coubertin vers la labellisation

Un travail de fond qui a incité Michel Servant à inscrire l’école Jules-Ferry dans le dispositif Eco-Ecole, programme international d’éducation au développement durable auquel adhèrent 700 écoles françaises. Chaque établissement choisit l’un des six thèmes proposés : alimentation, biodiversité, déchets, eau, énergie et solidarités, le décline dans sa pédagogie et, s’il arrive au terme du programme, reçoit le label Eco Ecole en fin d’année scolaire. En 2011-2012, Jules Ferry avait choisi les solidarités, en 2012-2013, la biodiversité. Cette année, l’école poursuit sur ce thème pour mieux l’approfondir.  « Le label n’est pas une fin en soi, précise Michel Servant, mais il permet d’identifier l’école et son travail sur le développement durable auprès des partenaires, des familles. C’est fédérateur. »
Le groupe scolaire Pierre-de-Coubertin intègre cette année le dispositif. Il a choisi le thème des déchets et un gros travail va être mené dans les cantines et sur le nettoyage en collaboration avec la Ville. « Nous allons intégrer les classes de maternelle à ce programme car l’objectif est d’obtenir la labellisation pour l’ensemble du groupe scolaire », déclare Jean-Baptiste Benoit, directeur.

* ELA : Association de lutte contre les leucodystrophies parrainée par Zinédine Zidane.     
APF
: Association des paralysés de France.

(Le 8 octobre 2013)

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