:Nouveaux locaux pour le pôle femme mère enfant à l'hôpital

Visite du nouveau bâtiment de l’hôpital général en compagnie du docteur Patrick Flamen, pédiatre et chef du pôle femme-mère-enfant.

Face à la rue de Goise, les 10 500 mètres carrés sur quatre niveaux de ce pôle, livrés le 31 mars 2011, sont encore vides. Deux ans et demi de travaux et 36,5 millions d’euros ont été nécessaires à son achèvement.

L’emménagement des services de pédiatrie-néonatalogie et de gynécologie-obstétrique est planifié du 6 au 10 juin 2011. Les équipes -195 professionnels au total- se préparent depuis plusieurs mois à ce déménagement d’envergure. Il n’y aura pas de consultation durant ces cinq jours, la présence médicale sera renforcée et d’importantes mesures pour assurer la sécurité des patients ont été prises.

Accompagné par le directeur des achats et de la logistique, Léonard Dupré, le Dr Flamen entre au premier niveau. Celui du vaste hall d’accueil et de la caféteria. De larges baies vitrées ouvrent sur un patio où des bancs entourent un jeune magnolia. Direction le niveau 2 et le service pédiatrie. Toutes les chambres sont individuelles. Là, comme aux étages supérieurs, la lumière naturelle entre abondamment par les fenêtres. Le centre d’éducation thérapeutique accueille à côté les enfants atteints de maladies chroniques : "essentiellement diabète, asthme, obésité", précise le pédiatre.

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Au niveau 3, deux sages-femmes ouvrent avec fierté les portes du bloc naissance : « Je suis restée exprès pour le nouveau pôle car je prends ma retraite dans 6 mois », confie Marie-Odile Roland, cadre supérieure référente du pôle. Sa collègue Isabelle Jean explique le parcours des patientes. Elle montre des sangles accrochées à un plafond et explique : « Nous avons mené un travail sur la physiologie de la grossesse et de l’accouchement.  Ces lianes de suspension permettent d’accélérer la 2e phase de travail.» Toutes les salles sont équipées pour assurer une surveillance constante des rythmes cardiaques des bébés. La sage-femme indique que, sur 1561 accouchements à l’hôpital en 2010, le taux de naissance par césarienne n’est que de 13,5%, contre 18% au niveau national. « Cela veut dire qu’on travaille bien. »

En chirurgie-gynécologie, dix box de consultation sont prêts à accueillir en toute confidentialité les quelque 20 000 consultations annuelles. Plus loin, le centre de planification familiale assure la prévention et la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse.

A l’étage supérieur, la maternité côtoie le service de néonatalogie, où toutes les chambres sont « mère-enfant ». Le mobilier de soin est réalisé sur mesure par les équipes techniques de l’hôpital. Une biberonnerie commune aux deux services, quatre chambres « kangourous » ouverte sur les deux espaces, des chambres pour jumeaux et même un appartement pour parents et fratrie… Les lieux sont à l’image de la démarche de l’équipe de néonatalogie, qui a adopté des pratiques les moins génératrices de stress possibles pour ses si jeunes patients.

Les équipes des services ont été largement associées à la conception de ce pôle, qui permet une offre de soins améliorée, avec une sécurité accrue et une prise en charge respectueuse des personnes.

(mai 2011)

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Deux services répartis sur trois niveaux

Pédiatrie-néonatalogie :
•    Pédiatrie : 26 chambres en hospitalisation complète, 2 chambres d’hospitalisation de jour, 8 salles de consultations, éducation thérapeuthique, psychomotricité, unité médico-judiciaire.
•    Néonatalogie : 12 lits dont 4 en unité de soins intensifs.

Gynécologie-obstétrique :
•    10 lits de chirurgie gynécologique, consultations.
•    Bloc naissance : 2 salles d’admission, 5 salles de pré-travail, 4 salles d’accouchement, 2 salles de césarienne, 1 salle de surveillance post-interventionnelle.
•    Maternité : 34 chambres, hospitalisation de jour, surveillance des grossesses pathologiques.
•    Préparation à la naissance
•    Centre de planification familiale et IVG.