Le département des Deux-Sèvres n’a évidemment pas été épargné par l’ignominie des lois anti-juives et la Shoah. Des Niortais ont su se montrer solidaires et braver le danger.
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Trois sont sortis de l’anonymat et ont été reconnus Justes parmi les Nations.
Lucile Godrie Huteau a hébergé au 110 rue Grange la famille Bodenheimer – Sadi, Elvire et leurs deux enfants : René-Laure et Robert – réfugiée à Niort après avoir échappé à la Rafle du Vel d’Hiv.
Jean et Marguerite Allard : Niortais, professeur de latin à Paris, Jean Allard chercha à sauver Richard Fligelman, un orphelin juif polonais particulièrement brillant scolarisé à Niort, à qui il avait remis un premier prix au Concours Général. Richard fut déporté alors que Jean Allard tentait d’organiser sa fuite. Le couple Allard réussit néanmoins à sauver sa petite soeur, Louise.