:Rencontre avec My Secretary

Le groupe de rock niortais My Secretary joue en première partie d'Eiffel, le 11 mars à l'Espace culturel Leclerc. Rencontre avec le guitariste, Seb.

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My Secretary est un groupe niortais qui distille un rock musclé et mélodique. Après avoir sorti un maxi de six titres enregistré dans les studios du Camji, les quatre musiciens y ont séjourné en résidence en janvier 2010. Le 11 mars, ils font la première partie d’Eiffel à l’Espace culturel Leclerc. Rencontre avec le guitariste, Sebastien Bot, dit Seb.

  • Vous avez été en résidence au Camji au début du mois de janvier ? Qu’en retirez-vous ?


Seb : Nous sommes venus en résidence au Camji avec des objectifs assez précis. Nous voulions travailler la scène avec un sonorisateur attitré, trouver des conseils pour nous guider dans notre développement et bénéficier du soutien technique, administratif et de communication du Camji.
Nous avons réussi ! Notre son s’est bonifié et notre approche est plus pro. Le groupe a trouvé un équilibre entre les différents instruments et a appris à se placer sur scène.
Aujourd’hui, Eric Surmont est notre « manager ». Avec l’aide du Camji, il nous permet d’aborder tous les aspects autres que musicaux avec lesquels nous ne sommes pas vraiment familiarisés : trouver des dates, communiquer,…

  • A propos de dates, vous assurez la première partie d’Eiffel le 11 mars à l’Espace culturel Leclerc, quel est votre état esprit ?


Seb :Nous sommes super excités ! Et tant pis, même si ça fait midinette c’est vraiment le mot ! Excités … et impatients de toucher ce genre de scène. Ce sera le premier concert après la résidence de janvier au Camji où l’on pourra jouer sur une scène de cette grandeur et mettre à profit tout ce que l’on a pu apprendre.

 

  • Un maxi en septembre 2009, une résidence quelques mois plus tard, la première partie d’un groupe reconnu le 11 mars…2010 sera votre année ?

Seb : (Sourires) Nous voulons devenir des professionnels de l’amateurisme ! Certains groupes sont qualifiés de professionnels : Ils vivent de la musique mais ne sont pas forcément bons ! Sans ne citer personne ! Et ce n’est pas parce qu’on reste amateurs dans le sens où on a encore un boulot à côté que l’on n’est pas professionnels dans ce que l’on fait musicalement. On aime vraiment jouer et on a la chance à Niort d’avoir plein d’endroits où se produire par rapport à d’autres villes régionales voisines. Le centre-ville est dynamique. On peut faire de la musique dans de nombreux cafés et le Camji, outre sa scène, est un référent précieux pour les groupes locaux.

Propos recueillis par Hélène Chabbert