À l’occasion de la sortie de son magazine « J’adore Niort », nous avons rencontré Charles Provost. L’occasion de revenir sur un parcours fait de paris et de challenges avec la musique avec un grand M en fil rouge.
Niortais d’adoption et de cœur, Charles Provost a posé ses enceintes il y a 15 ans en provenance de Londres. Le Tourangeau y a débuté sa carrière au sein d’un label musical dans le cadre de ses études. Parti pour six mois, il en revient trois ans plus tard avec des décibels plein les oreilles et une solide expérience. Parcourant les petites annonces, il tombe sur celle d’un distributeur basé à Niort qui recherche un attaché de presse. Il postule et est retenu.
L’impétrant commence donc sa carrière niortaise dans cette société plus artisanale que celle rencontrée dans la “perfide Albion“, mais qui sent bon « la clope, la sueur et les vinyles ». Cette expérience lui permet d’élargir ses goûts pendant cinq ans et de découvrir d’autres musiques (électro, funk, reggae…) que celles qui, jusque-là, faisait battre son cœur comme un métronome (nous y reviendrons…).
Puis, vient le temps où Charles veut voler de ses propres ailes et tenir seul la note. Riche d'un solide carnet d’adresses, il se lance dans une nouvelle aventure avec la fondation de sa propre entreprise, “HIM MEDIA“ agence de relations publiques.
Créée au fond de sa dépendance, en solo, la société de relations presse et marketing revendique aujourd’hui trois salariés et exerce ses activités au niveau national. La petite entreprise, qui n’a cessé de croître, a tenu le choc face à la crise sanitaire, notamment grâce au digital et aux plateformes musicales.
La musique est le carburant de Charles Provost, avec un net penchant pour le metal. N’est-il pas, d’ailleurs, étroitement associé au festival niortais “Rise and Fall“ ?.
Charles Provost est aussi rédacteur en chef du magazine Métal Obs, un gratuit diffusé dans les FNAC, Gibert ou Leclerc Culture, ajoutant ainsi une nouvelle corde à sa guitare avec un pôle média qui s’étoffe avec l'arrivée de sa recrue Théo Sanchez, fondateur du réseau social Metalleux de France, première communauté francophone des férus de musique métal et de ses dérivés, qui affiche aujourd’hui 80 000 followers.
Niort, pour lui ? « Une ville sexy, pleine de ressource, avec un potentiel illimité ». Ce qui le pousse à relever un nouveau challenge en lançant le média papier “J’adore Niort“. Cette idée est née il y a quelques années dans une soirée, mais qui a fait son chemin : créer un magazine sociétal, culturel et gratuit dans lequel on causera musique, bien sûr, mais aussi gastronomie, design, littérature, mode, etc. écrit et animé par des acteurs-rédacteurs collaboratifs locaux (niortais d’ici ou d’ailleurs) et dynamisé par l'arrivée de Floriane Gineste aux partenariats. Ce média trimestriel « glamour, culturel et frais de plus de soixante pages » sera distribué dans toute la ville et lorgnera sans complexe sur les grands mensuels d’éditeurs parisiens.