:Niort et le Québec unis par un jumelage

Ce 23 juin, Niort et Sorel-Tracy au Québec liées par une histoire commune, celles des familles deux-sévriennes parties s’établir à partir du XVIIe siècle en Nouvelle-France, ont signé une charte de jumelage à l’Hôtel de Ville. 

«Trois siècles nous unissent au Québec, ce lien fort se traduit aujourd’hui avec le jumelage de la Ville de Niort avec la Ville de Sorel-Tracy» se réjouit Jérôme Baloge, maire de Niort qui entretient des relations d’amitié de longue date avec nos cousins Outre-Atlantique. « Je remercie tout particulièrement l’association Pays niortais-Québec qui a œuvré activement pour ce rapprochement, ainsi que Marguerite Morisson, autrice de l’ouvrage Poitevins au Canada aux XVIIe et XVIIIe siècles pour ses recherches sur notre histoire commune.» 
Pour sceller ce nouveau jumelage, la Ville a accueilli 4 jours durant une délégation de Sorel-Tracy menée par son maire Patrick Péloquin venue découvrir Niort et son agglomération. «Sorel-Tracy est une ville moyenne comme Niort. Elle possède un parc régional protégé comme le Marais Poitevin, une partie de son activité économique est centrée autour de l’assurance, de l’économie sociale et solidaire et de l’industrie. Tous ces points communs augurent de belles perspectives de coopération à Niort et à l’échelle de l’agglomération puisque notre jumelage est aussi partagé avec la commune de Chauray.»

Des valeurs partagées autour de projets communs

«L’océan nous sépare, mais les valeurs écologiques, éducatives et humaines nous rassemblent. » a souligné Patrick Péloquin. Nos échanges iront bien au-delà du tourisme. Les deux villes souhaitent développer ensemble des projets dans les domaines de l’économie, du développement durable, de l’urbanisme vert, de la culture et de l’éducation.» Dès la rentrée, les lycées niortais Saint-André et Jean Macé, qui proposent des formations post-bac, envisagent un rapprochement avec des établissements scolaires de Sorel-Tracy. « Notre langue et notre histoire communes facilitent cette coopération plurielle. Ce jumelage est un véritable retour aux sources », conclut Jérôme Baloge.